Au sommaire de la Revue N° 4 - 2013
CHIRURGIE PLASTIQUE
Augmentation esthétique du dorsum, résultat à moyen terme
Auteurs : Winter C, Gerbault O, Kestemont P, Castillo L. (Nice)
Ref. : Rev Laryngol Otol Rhinol. 2013;134,4:179-184.
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Résumé :
But de l’étude : les augmentations esthétiques du dorsum peuvent être divisées selon leur objectif en augmentation totale et partielle ou camouflage. Le but de cet article original est de définir au travers d’une étude de cohorte, de cas cliniques et des données actuelles de la littérature les techniques valides dans chaque indication. Patients et méthode : il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique mono opérateur de 2005 à 2010 inclus. Sur 171 rhinoplasties, on comptait 57 rhinoplasties d’augmentation dont 40 intéressaient le dorsum. Ont été exclus les greffons osseux, les perdues de vue et une patiente opérée sur une maladie de Wegener active. Ainsi 26 rhinoplasties ont été analysées par un observateur indépendant. Résultats : tous greffons confondus on retrouvait 11,5 % de résorption ce qui correspond aux données de la littérature, soit 17 % de résorption dans les indications de camouflage et 7 % en augmentation, ainsi qu’un taux de résorption supérieur pour les greffons écrasés (33 %). On observait plus de déplacements dans les augmentations (28 %) que dans les camouflages (8 %) et une visibilité des berges du greffon supérieure dans les augmentations (35 %) par rapport aux camouflages (8 %). Conclusion : dans les ensellures légères à sévères, le DCF est supérieur aux cartilages monobloc ou écrasé en terme de stabilité et visibilité, ses indications pourraient être élargies aux harmonisations. En camouflage le cartilage écrasé n’est pas pérenne et l’aponévrose temporale pourrait lui être préférée. Les produits de comblement résorbables peuvent offrir une alternative à la chirurgie ou parfaire ses résultats.
Prix : 10.50 €
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